-242 - Printemps. La guerre s'est rallumée en Arabie Heureuse...

Un rappel pour votre gouverne: Hadramaout n'a jamais été et ne sera jamais une de vos colonies.

Je rêve ! Il n'a jamais été question de liberté dans le domaine militaire... Par contre, il était question du respect de mes décisions.

J'en viens à me demander si Hadramaout a sa place dans l'Empire Séleucide.

Il me semble à moi que l'empire séleucide m'avait laissé toute ma liberté dans le domaine des affaires militaires... Que cela vous conviennes ou non n'est pas mon problème: je suis libre de mener mes troupes où bon me semble!

Il me semble que le Moukkharib s'était engagé à ne pas continuer sur la voie du conflit en Arabie...

Dire que je croyais en la fidélité des arabes.

HJ : Merci au Mukkharib pour ce RP et sa conclusion si mystérieuse...

Côte de Shebah - Shaykh Hutman - Arabie Heureuse - Fin du printemps -242

Le soir venait de tomber. Longue avait été la journée. L'armée du Moukkharib avait avancé toute la journée, ne s'arrêtant que pour brûler, piller, tuer. Inlassablement, il s'enfonçait toujours en avant, toujours plus loin vers la côte. Telle une marrée humaine que rien ne pouvait arrêter, les compagnies de soldats avançaient d'un air déterminé et nombreux étaient les villages et hameaux qui préferaient se rendre, sachant l'horreur dans laquelle il terminerait leur triste vie en cas de résistance.

Cependant, il subsistait encore des petits groupes qui tentaient de reprendre par tout les moyens de repousser ce monstre, cette bête de guerre. Pour eux, c'était sans cesse la même routine: les encercler, les sommer de se rendre, tuer ceux qui acceptaient, tuer ceux qui avaient refusé. Ce spectacle faisait toujours autant rire le Moukkharib.

"Stupides pourceaux, cessez, toute résistance est vaine" aimait-il à s'exclamer durant ce divertissement qui, invariablement, se finissait dans un bain de sang.

Arrivé en vue de la mer, qu'il contempla du haut d'une colline, il sourit et retourna en sa demeure, en Hadramaout. Et tous tremblairent en voyant son visage exultant ou se mêlait à la fois la joie du souverain et la folie de l'homme. Nul n'avait le moindre doute à se sujet: la bête n'était pas de ceux qu'il convient de contrarier.