Antiquae Bellum 2
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Antiquae Bellum 2

Jeu de Stratégie, Diplomatie, Commerce et Civilisation au travers d'une uchronie prenant place dans l'Antiquité (-280 AV JC)
 
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 Premiers Jeux Pan-Océaniques

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3 participants
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MJ Appolon Pythien

MJ Appolon Pythien


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MessageSujet: Re: Premiers Jeux Pan-Océaniques   Premiers Jeux Pan-Océaniques Icon_minitimeSam 8 Aoû - 10:39

Félicitations au joueur représentant Carthage pour la qualité de sa narration et son travail cheers
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MJ Zeus
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MJ Zeus


Messages : 8074
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MessageSujet: Re: Premiers Jeux Pan-Océaniques   Premiers Jeux Pan-Océaniques Icon_minitimeVen 31 Juil - 23:41

Les Dieux se réjouissent de la grandeur (et de la relation !) de ses premiers jeux. Si les Jeux Olympiques ont pour eux leur ancienneté et leur histoire, il faudra aux poètes Hellènes êtres encore plus brillants que jamais face à leur rivaux puniques !...

Pour ces jeux Pan-Océaniques, les gains en prestige sont :
Carthage +1
Contestani et Batestani +1
Mauretanie +1
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Carthage

Carthage


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MessageSujet: Premiers Jeux Pan-Océaniques   Premiers Jeux Pan-Océaniques Icon_minitimeJeu 30 Juil - 14:29

En ce printemps 262, les vents se sont calmés sur la Mer nourricière et les Dieux bienveillants ont aplani le rouleau des vagues et la fureur des courants. Une douce chaleur vient baigner les rivages dorés de l’Ile de Magon tandis que les voiles des membres de la Ligue Africaine viennent aborder au môle de Magon, qui à la rame, qui à la voile. Les rives couvertes des milles couleurs de voiles innombrables sont comme enflammées par les ondulations des voiles rouges, jaunes ou orange sur le fond bleu immaculé de la Méditerranée.


On voit apparaître sur les hauteurs de la ville de nouveaux sites, bâtis pour l’occasion, stade herbé, hippodrome de verdure, aires de tir. Dans ce décor brut, sauvage et encore vierge de la main de l’homme et de son industrie, les athlètes qui se présentent soudain aux prêtres et aux juges dans un grand défilé d’honneur, apparaissent tels des Dieux sortis de l’Olympe.

Faisant révérence aux pontifes ainsi réunis, les athlètes sont ensuite dirigés vers les autels car la procession religieuse regroupant les différentes obédiences prend maintenant place et, au son de flûtes stridentes et de tambours de cérémonies, s’ébranlent les prêtres de Ba’al Hammon et de Tanit Pené Hammon.
Mais, venant en fin de cortège, plus fleuri que les autres, vient le cortège de Melqart Héraklès, adulé de tous et symbole de force et de vitalité, le héros de ces jeux et divinité tutélaire de la Lligue de Magon. La Cérémonie est protégée par la garde du trésor de la Ligue, 600 hoplites lourds des nations; Batestani, Contestani, Rosasiens, Sagontais, Maurétaniens, Carthaginois, sanglés dans des cuirasses noires, comme la pierre de l’île, arborant de vastes boucliers ronds également noirs, cerclés d’or. Chaque nation dispose d’un casque particularisé, à ses armes et à sa manière.

Les hoplites, dans un ordre et une discipline martials, font une double haie noire qui serpente, tel un aspic d’ombre, vers les collines consacrées pour l’événement.

Des délégations amis ont été invitées et attendent la procession: Fiers Ilergètes, dans leurs capes de tissus à carreaux, farouches turdétains des monts d’Ibérie dans leurs costumes de peaux, Sénons du Pô, aux casques d’argent et aux tenues bigarrées, cénomans, Boiens, Ligures, étrusques, insubres aux arcs gigantesques, Odryses des rives du Pont, Catuvelaunes des rives de l’Océan, aux corps peints, Athéniens aux casques d’or et aux chevilles armurées, Keltobrogos, vainqueurs des grecs, héros des celtes, fléau d’Antiochos, que tous viennent saluer du cliquetis de leurs armes sur leurs boucliers.

Les augures sont maintenant demandés et les taureaux de sacrifice sont amenés en chaire, un par nation. Les trompettes d’airain en annoncent la venue et le battement lancinant du tambour en rythme
le déroulement. Les animaux, fièrement dressés, sont portés en holocauste à la divinité et les augures, plongeant alors leurs cannes dans les entrailles fumantes des bêtes déchiffrent la pensée et le souhait de Melqart-Herakles. Les six prêtres, se regroupant soudain en un cercle au centre de l’autel, confrontent maintenant leurs observations et l’interprétation des humeurs constatées. Après 15 minutes passées à palabrer, les pontifes, se retournant alors et se tournant le dos, lèvent ensemble leurs bras au ciel pour accepter les augures de la Divinité et déclarent celle-ci satisfaite des offrandes. Les Jeux ont commencés.

Il est compté au début 6 épreuves. La première de toutes est la régate, symbole de la vocation maritime de la Ligue et ses espérances. Les pentecontères ne sont pas mâtées et seule la force de ses cinquante rameurs pourra désigner le vainqueur. Tous hommes libres et fiers, gouvernés par un capitaine issu des familles royales. Un homme de barre est désigné par les rameurs tandis que le quartier-maître donne le rythme de nage.

Les navires sont alignés à la pointe sud de l'île de l'Aire (sud de la Petite Baléares). La corne des juges donne le signal du départ. Chacun à sa manière engage donc son navire. Carthage, la plus expérimentée des nations maritimes, manœuvre avec habilité les avirons et, commençant par des mouvements courts, sans amplitude, parvient la première à arracher son navire à la paresse des flots. Sagonte, Rosas, derrière, avec des techniques similaires, lentes mais amples, secouent les membrures et les obligent à combattre le frein de l’eau. Surprenants par leur hardiesse, les peuples ibères, compagnons de nage dans un éléments qu’ils ne maîtrisent qu’imparfaitement, poussent leurs coques dans une débauche de force et de colère. Le bruit de leurs cris parviennent aux rivages, tandis qu’ils
combattent les ondes comme un taureau qu’il faudrait coucher. En dernier, le navire maurétanien, peu amariné, scie au lieu de nager et perd de précieuses minutes à trouver son hère. Il est définitivement distancé dès son départ.
Carthage conserve son avance, et l’augmente même un peu, en modifiant peu à peu le rythme de nage tandis que le navire accélère. Les mouvements souples et profonds sont mesurés et parcimonieux car toute la force du retour de nage est calculé et renvoyé vers l’onde. La science de Carthage se démontre alors. La corne sonne alors que les deux premiers poursuivants sont encore à deux
longueurs de coque.

Sagonte et Rosas restent bord à bord tout au long des 40 stades de la course. Les deux équipages font des prodiges pour tenter de remonter le pentecontère punique mais rien n’y fait et, dans cette course contre la fatigue, Sagonte se montre moins dépensière et plus gestionnaire des
dépenses. Les rameurs de Rosas, exténués sur le dernier stade, laissent s’éloigner l’adversaire sagontais et perdent une longueur de coque sur la ligne d’arrivée.


Contestani et Batestani, nations sœurs, dans la démonstration de force autant que dans le courage, remontent quelque temps les navires de Sagonte et de Rosas, venant à passer la proue dans la poupe de leur adversaire. Mais la débauche d’énergie et les imperfections dans la conduite des navires vont payer. Le contestani plonge un aviron qui freine le bâtiment et le condamne immédiatement à rétrograder. Perdant rapidement du terrain, il doit même batailler pour en pas être remonté.

Au dernier rang, mais appliqué et cadencé, le maurétanien fait honneur a sa nation en fermant une marche nautique exceptionnelle par un rigueur toute appliquée. Sa dernière place n’est guère
remarquée et c’est sous les vivats que, sur les rives, on salue l’application de ce navire.

Carthage gagne,

Sagonte arrive second

Rosas troisième.


Après cette course épique, les juges appellent au concours de pugilat. Les athlètes défilent devant les édiles, portant les couleurs de leur nation, accompagnés de deux hérauts, ils se présentent sur le
champ, vaste rotonde de 30 pieds de diamètre, herbée et plantée sur sa circonférence de petits oliviers. Six stands en bois de cèdre ont été construits sur le pourtour. Habillés de plants de vigne grimpante, ils entourent le champ d’une muraille végétale.

3 boxeurs par nation se présentent aux séries, devant 5 juges, qui vont noter les prestations et le style de chacun: force, rapidité, protection. Si l’adversaire tombe, il y a tapis et le combat est gagné. Dans le cas contraire, le combat dure le temps d’une clepsydre d'une contenance de amphores quadrantales (15 minutes).

Les hérauts s’activent autour de leur champion, aidant à enlacer et serrer les himantes de cuir autour de bras puissants et noueux. Particulièrement impressionnants, les jouteurs maurétaniens, noirs comme l’ébène, se distinguent par leur haute taille et leur musculature longiligne, tandis que les ibères, cours et secs, offrent des cous puissants, résistants aux coups et aux attaques. Les grecs, fins et souples, compensent une musculature discrète par une ardeur au combat et une résistance à toutes
épreuves. Carthage a aligné 3 frères, originaires de Syrte, géants libyques, fils de Bomilcar, dont la taille dépasse toutes les autres.

Les séries voient quelques beaux gestes et peu de tapis. Seuls l’aîné des Bomilcar, séché par un terrible coup maurétanien et un combattant de Rosas, pris sous le menton par le champion Contestani sont jetés à terre. Les autres sont restés dans l’arène jusqu’à la fin des combats.

Les épreuves se succèdent jusqu’à la finale, qui voit l’affrontement du géant contestani Argar au champion de Rosas, Milon. Le grec est trappu et accuse les coups tous les d’Argar. Très mobile, il fait
courir l’ibère, qui semble se fatiguer. Peu a peu, la frappe du Contestani s’éteint et sa garde se baisse. C’est à ce moment que Million, pensant son heure arrivée, part à l’assaut du boxeur ibère et l’entreprend en multipliant les directs. Mais la fatigue d’Argar était feinte et à peine arrivé à portée, le
grec reçoit un formidable direct à la face qui l’étend assommé.

La Victoire au Contestani

Rosas en second

Maurétanie en troisième



Les courses hippiques sont de très bonne facture mais la qualité des chevaux maurétaniens tue très vite toute vélleité des poursuivants et les écuries du roi Buccar s’imposent très vite et très facilement. Sagonte et Carthage se partagent les places d’honneur.

La victoire à la Maurétanie

Sagonte en second

Carthage en troisième



Le tir à l’arc et les armes de lancer sont des spécialités ibères. Très vite, cette évidence s’est imposée aux participants. Les contestani et les batestani, peuples frères, se disputent longtemps la victoire, mais, par une série époustouflante, l’archer batestani Occeo distance aux points tous ses adversaires. Jusqu’à 100 coudées, Occeo tue tous ses oiseaux alors que les autres compétiteurs, moins précis, commettent des fautes et perdent des points.

Batestani gagnent

Contestani en second

Sagonte en troisième



La fronde est une spécialité baléaraise et cela s’impose à tous. Tous petits, les enfants des baléares sont formés à ce lancer particulier. Les mères disposent des cibles en poterie que les enfants doivent
casser. Tant que toutes les cibles n’ont pas été touchées, les enfants n’ont pas à manger. Cette méthode porte très vite ses fruits.

Carthage gagne,

Batestani arrive second

Sagonte troisième.


A la course, on aurait pu penser que les grecs étaient les plus forts, mais, c’était sans compter les contestani, infatigable peuple des montagnes d’Ibérie. Surprenant tout le monde par leur endurance et leur résistance, les coureurs contestani distancent rapidement et facilement leurs adversaire. La réaction grecque est cependant foudroyante. Les athlètes de Sagonte et de Rosas tentent de refaire leur handicap et s’aidant mutuellement, refont peu à peu leur retard sur leur challenger. C’est peine perdue, même si l’effort est méritoire et si cette poursuite mérité d’être citée en exemple du courage et de l’effort, le contestani, envers et contre tout, maintien son avance .

Contestani gagne,

Rosas arrive second

Sagonte troisième.
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