An 486 après la fondation de Rome.
Aux ides de Maius, le consul
Tibérius Corucanius Victor pénétra dans les terres des Sénons du Pô à la tête de 4 légions et de 10 000 alliés Venetii.
Frappant comme la foudre de Jupiter, il se déploya sous les murs de Sénigalia, tandis que deux escadres romaines venaient bloquer la cité par mer.
Mais Sénigalia devait résister longtemps ! Pendant plus d'une lune. Ce qui donna le temps au Roi Britomar de regrouper ses troupes et d'appeler ses alliés Cénomanii, Boiens et Insubres à la
rescousse.
Il avait laissé passé le roi déchu des Venetii avec sa horde l'an passé et, confiant dans les promesses de Rome, ne s'inquiétait pas outre mesure de le savoir chez ses voisins romains.
Quelle trahison que de voir les romains l'attaquer sans ultimatum ni raison avec les Venetii dans leurs bagages !
Sans attendre ses alliés, Britomar marcha sur Senigalia. Prudent, Tibérius Corucanius Victor leva le siège et se porta au devant du roi Sénon.
Mais ce dernier choisit alors de reculer vers le nord, poursuivit par le consul romain. Petit à petit, l'armée romaine s'avançait et agrandissait le périmètre qu'elle contrôlait, ne laissant que les Oppidums où se terrait les Sénons derrière elle.
Ce fut au milieu de l'été, alors que la proximité des moissons rendait les hommes nerveux et impatients de quitter les armes, que les Senons firent front !
Il venait d'êtres rejoints par l'armée de leurs alliés sous le commandement du prince Insubre Casticolos.
La rencontre eu lieu aux "champs des roi", une zone de collines parsemée de tertres funéraires des rois Sénons.
43 000 Celtes faisait face à 34 000 Romains et alliés. La bataille fut âpre et disputée la valeur des légions s'opposant à la furie et au nombre de leurs adversaires.
La décision de ce choc frontal vint finalement quant les alliés Venetii lâchèrent pied devant le puissant contingent Insubres...
Le consul Tibérius dut se résoudre à regrouper ses légions et à quitter le champ de bataille, vaincu par la fuite de ses alliés mais non défait !
Avec rapidité et maîtrise, le consul parvint à ramener son armée à la frontière. Les Senons et leurs alliés ne poursuivant qu'assez mollement.
La campagne se terminait par un échec pour Rome !
D'aucun murmurent qu'une crise politique et financière n'est pas loin de se déclencher à Rome...