Le jeune roi Juba à épousé en sa bonne cité de Cirta celle que tous ceux qui l'ont aperçue nomment déja "La Fleur du Désert", la douce Tasekurt ("La perdrix" en Berbère), fille d'Akar, chef du puissant clan Gétules des Capsitaniens.
Les festivités furent superbes et grandioses, comme saveNt si bien faire les Numides ! Un voyageur et ambassadeur Hellène fut d'ailleurs l'un des premiers à marquer l'amitié de son souverain aux nouveau couple royal (HJ : Merci de nouveau au Basileus Mithridate piur ce superbe RP).
Voyage vers Cirta,
Pausanias fils de Leucippe découvrait avec bonheur les terres africaines. Envoyé au nom du basileus Mithridate pour témoigner de l’amitié de son roi au roi Juba, le Grec abordait des terres étranges à ses yeux pontiques. Sa mission était des plus belles : apporter un message d’amitié au roi Juba lors de la commémoration de son avènement au trône. Pausanias ne pouvait qu’admirer ce roi ayant transformé son pays en grande et belle puissance, vainqueurs des plus grands par les armes, et pourtant ami des œuvres de paix et de collaboration.
Pausanias continua ses réflexions en visitant le port om il avait fait escale. La ville autrefois punique de Sarim Batim regorgeait de produits exotiques comme des poissons communs également sur les tables du Pont Euxin. Il vit les bandes d’enfants jouer avec des rires avant de courir pour s’enfoncer dans le dédale des rues. Le royaume de Juba respirait la prospérité et, la paix revenue, aucun rictus d’inquiétude ne déformait les sourires joyeux des Numides.
Le véritable trajet terrestre commença dès le lendemain pour se rendre à la capitale Cirta. Pausanias admira la puissante musculature des chevaux numides et la grâce de leurs cavaliers. Il fut étonné de voir des visages couleurs de nuit : ce sont les descendants des habitants des lointaines terres au sud, par delà le désert de sable et de pierre. Mais chaque jour apportait une nouvelle découverte. Lorsque Pausanias parvint à Cirta, il explora avec curiosité le marché des sables, humant des senteurs fortes et agréables, contemplant des animaux étranges que l’on disait destiné aux cruels jeux funéraires des Romains. Les rugissements des lions attiraient ou faisaient fuir les enfants et les femmes numides. Pausanias s’avança, contemplant la puissante bête aux crocs acérés.
« Le divin Mithridate, mon roi, a vaincu une de ses bêtes. Je souhaiterais ne jamais avoir à l’imiter. »
Un sourire d’auto-dérision glissa sur le visage de Pausanias. Il était temps que l’ambassadeur rejoigne ses serviteurs pour préparer sa visite à l’amical roi Juba.
Revêtu de ses habits de réception l’ambassadeur gagna le palais royal. Les serviteurs l’accompagnant portaient avec eux de nombreux cadeaux. L’oracle de Jason avait ordonné d’apporter des cadeaux célébrant un mariage. Religieusement, le dévot peuple du Pont Euxin avait obéi. L’ambassadeur avait la lourde tâche d’expliquer le pourquoi de ses cadeaux si l’oracle avait été mal interprété.
Pausanias fut impressionné par la puissance féline du roi Juba, tout de force tranquille et de bonheur. « L’oracle a sans doute dit vrai, à voir ce regard d’homme heureux » songea-t-il.
L’ambassadeur dévoila alors au roi et à sa cour les présents amicaux du roi : « Pour honorer votre majesté nous apportons une statue divine, celle d’Aphrodite à la belle ceinture, pourvoyeuse des plaisirs de l’amour. Mais aussi, conformément aux prescriptions de notre oracle ceci… »
L’ambassadeur désigna du bras une autre offrande. Le serviteur tira sur le voile recouvrant le cadeau. Le tissu sembla un instant voler dans les airs tant la surprise fut grande à ce moment là. Une statue chryséléphantine, d’or et d’ivoire, représentait Héra la déesse protectrice des mariages. Elle portait une couronne au dessus de laquelle étaient les Charites et les Heures. D’une main, elle tenait une grenade. De l’autre, un sceptre au bout duquel perchait un coucou, oiseau aimé de la déesse.
Puis l’ambassadeur Pausanias récita les vœux personnels d’amitié du basileus Mithridate.