Nouvelles de la colline de Byrsa

Un nouveau rp est publié dans la rubbrique : allées du temps.

C'ets le début des aventures du jeune Solon, le neveu de l'indomptable Chrémonidès

Tout à fait fana !!

Lionel reste irremplaçable pour la gestion du jeu et des combats. Mon humble tâche se limitant aux rp et à la modération.


Ce rp risque de se terminer faute de bataille décisive. Mais d'autres peuvent se créer et continuer sur les domaines culturels ou diplomatiques. A vous de jouer.

Voici quelques propositions pour animer le site après le départ de Lionel :

1) Création d'une rubrique : anecdotes de jeu. Quels sont les pires tours pendables que vous avez joué ? Les plus cocasses...

2) Création d'une rubrique : recherche documentaire. Qu'auriez-vous voulu savoir sur l'Antiquité ? Les armées et la diplomatie de l'époque (recherche interactive). Mais aussi comment gérer un jeu par forum (si MJ Zeus accepte de répondre malgré son terrible emploi du temps)?

3) RP culturels, diplomatiques et divers (à volonté). S'il le faut des régles simples peuvent être adoptées.

4) Les desseins de tous, et aussi le Panthéon officiel et final, par MJ Zeus

5) La rubrique : qui veut devenir MJ pour qe le jeu redémarre ou continue... ? Eventuellement avec des règles simplifiées après concertation avec MJ Zeus.


Qu'en pensez-vous ?

Lire tout cela ne me fait que regretter plus encore l arrêt de cette partie..

quand à ce que les Celtes auraient fait ... seul l avenir eut pu le dire...

Alexandrie

Le silence de la nuit, lorsque les vieux et fidèles serviteurs se sont eux-aussi endormis... Pharaon resta seul avec ses pensées. Pensées amères d'un roi qui avait rêvé de paix et qui voyait mourir ce rêve dans les cris des innocents massacrés ! Il ne voulait pas fermer les yeux, occupé à chercher des solutions. Seul face à lui-même il ne se mentait pas.

Le dioecète tentait une guerre économique : elle écorcherait Carthage sans vraiment l'affaiblir. La situation serait différente pour son allié Délien, mais le Pont-Euxin suivrait-il la demande de Pharaon ?

L'armée d'Hourgada manoeuvrait à marche forcée vers Koush. Réorganisée en quatre divisions rappelant celles victorieuses à Qadesh, les chars et les chevaux pouvaient prendre de court les Koushites. Mais l'attrition causée par le désert était forte pour les nouvelles levées nubiennes et égyptiennes, d'autant plus qe l'eau était réservée en prioritée aux chevaux. Pour des raisons de rapidité, il était peu probable que les armées zembrites et d'Hadramaout, si elles se joignaient au combat, fassent leur jonction avec l'armée du désert... D'ailleurs, Hadramaout et Sembrites se ligueraient-ils avec eux ?

L'armée gréco-égyptienne, au nord, manoeuvrait aussi selon des plans secrets. Les mercenaires ne cessaient de joindre l'armée pour la renforcer. Mais tout cela serait vain sans la réponse positive du Roi des rois à son alliance. Il était attaqué, le Roi des rois devrait en toute justice honorer leur alliance défensive, mais le ferait-il au sortir de la guerre avec la Macédoine ? Désormais en tout cas, "l'oubli" de Carthage d'intégrer le Roi des rois dans le traité de paix avec la Macédoine prenait tout son sens...

Et même si le Roi des rois intervenait, que feraient Arsace et Pergame ? Tenteraient-ils de secouer le joug ?

Tyr

A l'écart de ses pensées, un groupe de policiers opérait une arrestation. Le service d'espion de Carthage avait commis l'erreur d'utiliser un couteau... Les policiers opéraient désormais pour capturer les "brigands" et les propres crimes de l"Ordre de Baal Anubis passaient pour ceux de sympathisants pro-puniques se livrant une folle et meurtière guerre intestine...

Chremonides sourit à la lecture des mots du Généralissime Hamilcar..oui Carthage pouvait compter sur la flotte de Delos.
LA flotte de Delos,ses huit escadres aux éperons renforcés récemment dont une dotée de balistes,la surprise serait de taille pour qui voudrait l'affronter.
Delos dont la science navale n'avait de maître que son alliée et amie,la puissante Carthage,que viennent donc ses ennemis que Delos faisait sourire....
La flotte n'avait JAMAIS été vaincue,Rome,Rhodes,Les Lagides,la Macédoine et d'autres s'y étaient frottés,Poséïdon pouvait témoigner des marins qui avaient péris ce faisant.
Que viennent les ennemis de Delos...oui qu'ils viennent!!

Carthage n'avait que faire de l'Orient et de son commerce. Il pouvait bien perdre ses comptoirs en orient, si la mer Rouge lui était ouverte, il aurait bientôt un port apte à détruire le commerce perse. il ne craignait pas non plus les routes de commerce de Perse. il y a avait longtemps déjà qu'il avait constitué ses réseaux et ceux-ci pouvaient perdurer dans le secret et la dissimulation. Arsace pourrait encore recevoir ses subsides.

Sa vraie richesse venait des mines d'Espagne et des iles cassitérites, des routes de commerce ouvertes en Gaule avec l'aide de Massalia, routes qui drainaient par le pays Namnète et Massalia les richesses et les savoir-faire des celtes, aimés de Carthage, des immenses champs de blé de Sicile et d'Afrique, des industries de Carthage et d'Utique qui, dans les usines et les dépôts, fabriquaient les produits que demandaient tous les peuples.

Seul en Orient, Malte et Thera étaient importantes, ports autant qu'arsenaux et forteresses, ces terres dans la mer constituaient la véritable puissance punique. Ensuite, les 13 escadres puniques pouvaient compter sur les 8 escadres de Délos et les flottes de ses alliés de Massalia et de Syracuse. Ces deux points d'appui étaient de formidables plate-formes, des postes avancés imprenables et inexpugnables.

Hamilcar savait qu'Alexandros, aidé du lagide, des rhodiens, reconstituait une flotte, mais, outre le nombre, la qualité des vaisseaux, la puissance de leur rostre, la précision de leur balistes et de leurs oxybèles auraient raison de tout ennemi naval. Décidément, l'Egypte était une proie facile.

Hamilcar savait pouvoir compter sur Juba et sur ses 250 PM de troupes dans cette campagne car le numide avait besoin des puniques dans son projet de dominer la Maurétanie. Les puniques étaient réservés sur les projets de Juba. Il inquiétait par son expansionnisme et nombreux étaient ceux qui demandaient une intervention en Numidie, avec l'aide des maurétaniens. Hamilcar n'était pas encore décidé sur le cap à suivre mais il était certain que donner la Maurétanie à Juba mécontenterait ses alliés de la ligue de Magon.

Ainsi, il demanderait à Juba son aide dans cette campagne d'Egypte qui s'annonçait. Il aviserait par la suite, ayant à l'esprit que sa nièce était marié au prince Gaia. Il fallait donc soit resserrer les liens, soit couper cette tête. Ba'al serait de bon conseil.

GUERRE ECONOMIQUE ENVERS CARTHAGE

Alexandrie

Le palais retentissait du bruit de pas des fonctionnaires empressés au service du pharaon. Les diplomates et les émissaires allaient et venaient sans répits, enchaînant les missions, élaborant des discours dans leurs voyages effectués à marche rapide. Tout cela pour reussir la mission confiée par pharaon : réunir le plus d'alliés possibles.

La politique pacifiste de pharaon ne lui avait pas créé d'ennemi, son or et ses promesses devaient lui attirer des amis. Carthage au contraire, dans son ambition démesurée avait attiré contre elle l'hostilité silencieuse de biens des nations. Beaucoup hésiteraient à se ranger ouvertement à ses côtés, mais mêmes les luttes indirectes pouvaient faire pencher la balance...

Dans une salle où les objets précieux étaient réunis de façon à les fondre et à ajouter des sommes supplémentaires aux richesses de pharaon, le dioécète chargé des finances regardait les traités commerciaux passés avec de nombreux pays.

"Tyr est une place marchande, chargée d'exporter les produits du sud vers Carthage et l'occident. Mais si elle se coupe de l'Egypte et de la Perse, que pourra-t-elle exporter ? Ce message les Tyriens doivent bien le comprendre : le suffète belliqueux de Carthage médite leur ruine et prépare leurs défaite futures ! Sans argent, que deviendra cette république marchande !"

Un serviteur vint trouver le dioécète.
"Nos émissaires sont bien partis vers Cyrène, Les Nabatéens, Rhodes et le Pont Euxin ainsi que toutes les puissances marchandes. Nos ordres sont de contrecarrer le commerce carthaginois à la base : l'Orient, et de faire passer les produits à vendre par les neutres qui s'enrichiront fortement ainsi. Des subventions aideront à réorienter le commerce dans ces directions. Quand à nos flottes de commerce, elles sont transformées dans nos arsenaux en flottes de guerre..."

Hamilcar avait demandé un état des comptes. Il savait que l'Espagne donnait à plein, ainsi que l'Afrique, dont les travaux d'irrigation se poursuivaient. Il savait que les nombreuses mines mises en exploitation représentaient une manne fantastique, près de 120.000 shekels par an.
Hamilcar avait un budget de 5.200.000 shekels pour cette décade et se proposait d'en profiter pour mettre ses projets à exécution.

Il devait néanmoins ouvrir de nouvelles mines car la guerre à venir dans l''Orient ne manquerait pas de déséquilibrer les comptes.

Hamilcar regardait vers le territoire des curiosolites. Ce petit roi de pacotille avait conspiré contre les puniques en offrant aux bellovaques des informations confidentielles, données par les puniques qui pensaient avoir en ce peuple un allié fidèle. La trahison n'en avait été que plus fortement ressentie. Ainsi Hamlilcar avait-il scellé le destin des curiosolites. Bientôt, Vénètes, osimiens, Sénons et Eduens, Cantii, Durotriges, Namnètes, Gallauci et Lusitaniens vogueraient vers les côtes de ce pays et anéantiraient ces impudents.

Les mines curiosolites tomberaient alors dans les mains puniques, en coopération avec les celtes. Cela permettrait de faire face à une baisse possible des revenus.

Hamilcar était confiant néanmoins car la base de Thera, en mer Egée, devenant opérationnelle, l'influence punique dans cette mer, mais également dans le Pont, augmenterait de manière significative. Les commerces macédoniens et perse en seraient fortement affectés. Hamilcar pensait donner des exemptions au royaume du pont ainsi qu'à Pergame, afin de se les attacher. Il faudrait encore beaucoup travailler mais que de possibilités …..

Tyr...

Le jeune Chomnios, était fier d'avoir intégré le Conseil de la cité phénicienne. Son appartenance à l'Ordre de Baal Anubis avait facilité son élévation.
Il imaginait déja les grands projets qui allaient pouvoir être menés. Sous l'égide de Pharaon. Mais avant il devait, comme la plupart des nouveaux membres du conseil, préparer la cité à résister au chant des sirènes puniques...
Nombreux étaient les phéniciens qui révaient d'échapper au joug (lequel était plutôt un doux licol doré, songea t il en souriant) de Pharaon... Mais les fidèles du souverain Lagides étaient en train de s'approprier tous les postes influents et la situation serait bientôt totalement sous leur contrôle...

Tout à ses reflections, il n'entendit pas le sifflement du couteau de lancé. Ses yeux s'aggrandirent plus de surprise que de douleur et il fut mort avant même que son corps n'ait touché le sol.

Almazar, sortit de l'ombre de la ruelle où il s'était dissimulé. Il vérifia que sa victime était bien trépassée puis fit un signe muet.
De derrière le coin où ils se trouvaient, plusieurs phéniciens, la plupart portant d'amples tuniques sombres, se répandirent silencieusement dans la rue. Sur un signe de leur chef, ils progressèrent tels des loups.
Les loups phéniciens. Bras armé du vaste réseau d'espionnage que, depuis plus d'un demi siècle, Carthage développait en Egypte. Et principalement à Tyr.

La guerre de l'ombre (et ses conséquences politiques sur le conseil de la cité de Tyr mais aussi dans tout le royaume Lagide) commençait....

Naguère j'ai joué le rôle du Pharaon Ptolémée II. J'ai juste repris et indiqué quelques projets d'alors si j'avais continué à jouer ce rôle...

Si le coeur vous en dit, le rp peut-être continué !

Bon, je me lance aussi. J'imagine la suite du rp commencé par Carthage, Délos, la Séleucie et un MJ !

Le basileus préparait ses armées pour accomplir le dernier exploit de la quête de Mithridate : vaincre les Amazones sévissant dans une partie de la Scythie. Les éléphants de guerre barissaient d'excitation lorsque le vin leur était apporté avant le combat, les longues sarisses des phalanges étincelantes se dressaient à l'avant de leurs troupes. Sur les côtés, les ilê des cavaliers se regroupaient avant la charge... Mais ils n'étaient pas en Scythie, ils évoluaient en Parthie. Eloignés de l'Egypte, peu désireux de rentrer en guerre, les Pontiques obéissaient néanmoins avec fidélité à leur devoir. Tandis qu'ils manoeuvraient en Parthie avec les Arméniens, Arsace ne pouvait qu'accepter d'obéir à son suzerain légitime le Roi des rois. Toute autre action aurait entraîné l'invasion conjointe des Pontiques, Arméniens, Colchidiens et autres membres de la Ligue d'Apollon Pontique. Les exercices militaires pontiques ordonnés par le Roi des rois emplissait Arsace de rage, mais moins que de savoir qu'il devrait bientôt combattre auprès de ce même Roi des rois si celui-ci l'ordonnait.

Royaume de Koush


Venus des sables brûlants du désert nubien l'armée de chars et la redoutée division Seth plongeaient dans la tourmente de la guerre. Le plan du Pharaon depuis bien longtemps préparée tentait de repondre aux menaces sur plusieurs fronts.

La levée en masse d'Egyptiens aux peaux hâlées et aux cheveux noirs aux reflets de lapis lazuli donnait au Pharaon des troupes considérables. Sans relâche les hellénomemphites travaillaient à donner des armes à ces masses innombrables. Certes, dans le coeur de ses valeureux brûlait, ardent comme la braise, la peur de mourir en dehors des terres de l'Egypte et d'être ainsi privé du séjour des dieux. Les amulettes de Petosiris frappant sa poitrine à chacun de ses pas devaient écarter ce sort funeste. Aux côtés du brave paysan du Nil se tenaient des Nubiens aux fortes carrures, et mêmes des piquiers Lybiens. La puissante armée se dirigeait à l'écart des routes traditionnelles, guidée par les cavaliers envoyés en reconnaissance de la division Seth, vers le coeur stratégique du pays de Koush. Lorsque l'armée sortirait des sables, comme le vent du désert, elle submergerait l'ennemi.

Caracolant à la tête des cavaliers légers, Philippe songeait à sa mission : écraser par une action massive et surprenante l'ennemi koushite, couper ses bases logistiques et rendre inopérante l'action koushite devant être menée au sud de l'Egypte.

Les deux milliers de chars submergeraient par leur rapidité et la férocité de leurs roues à chars les ennemis... Lorsque l'aube se leverait sur le dernier tronçon du trajet, il serait trop tard, les cavaliers de la division Seth ne feraient aucune grâce... Et il savait que les divisions Rê, Amon et Ptah agiraient de même.


Royaume sembrite

"L'or achète bien des hommes, mais il faut plus pour convaincre une reine : l'honneur et le courage." La Candace sourit puis leva sa main avec grâce et autorité. Le serviteur aux larges cicatrices couturant son visage hocha la tête en signe d'assentiment.
L'ambassadeur égyptien déglutit avec peine. Etait-ce un refus ? Pharaon serait-il seul dans son combat ?
Lorsque le serviteur revint il guida l'ambasadeur et la Candace. L'ambassadeur au sortir du palais conçu dans un style égyptien fut ébloui par la forte luminosité du soleil. Ses yeux s'habituèrent progressivement à la lumière trop forte, il distingua alors une armée en ordre de bataille.
"Notre armée" indiqua la reine en insistant sur le possessif. "Retourne maintenant vers le Pharaon, mon armée te taillera un chemin à travers le Koush et ses troupes débandées pour te guider à Alexandrie" La reine termina avec un rire puissant. "Le sud du Koush disparaîtra au profit des Zembrites" songeait avec délice la reine...


Tyr

L'Ordre de Baal Anubis accomplissait son oeuvre discrète. Les anciens compagnons d'études de Ptolémée disposaient de plusieurs leviers du pouvoir. Les serments de leur jeunesse devaient être tenus aujourd'hui.

En quelques heures plusieurs des individus favorables à la trahison contre l'Egypte disparurent. L'un, trop âgé, ne releva plus son chef blanchi par l'âge après un repas plantureux. Un autre plus jeune passa des voluptés de l'amour aux enfers de la mort entre les bras d'une courtisane lybienne. Un dernier enfin et ses fidèles brûlèrent dans un bâteau de marchandises au cours d'un incident dans le port. Une jeune génération parvenait ainsi, brusquement, au pouvoir.

Alexandrie

Le général disposait sur une carte immense plusieurs jetons de bois coloré.

"Ici" disait-il au Pharaon "notre flotte de mer Erythrée appareille pour les comptoirs puniques dont ce sera la fin bientôt. Cela sera une occasion de rappeler notre puissance maritime sur cette contrée. Des brûlots peuvent en particulier détruire dans leurs abris les esquifs des pays qui voudraient s'opposer à nous." Le général voulait traquer les repères des navires puniques en ces mers éloignées des bases puniques.

"Là" indiqua le général en montra la Cyrénaïque, "notre alliance avec Cyrène et notre ligne de fortification devrait contenir les pillards du désert mais aussi ralentir les avancées puniques, le temps pour nous de libérer notre front sud et oriental."

Le visage du général se fit grave. "Au final, tout dépend de la diplomatie maintenant. Nous proposons au Roi des rois un condominium sur Tyr et la cession de la Coele Syrie en échange de son soutien jusqu'à la destruction conjointe de Carthage. Notre antique alliance nous assurera-t-elle son soutien effectif ?"


"Des nouvelles du Pont ?" demanda son interlocuteur. "Notre lien de famille et la suzeraineté théorique du Roi des rois devrait le convaincre d'intervenir, si le Roi des rois intervient lui-même."

Pharaon coiffé de son némes bleu orné d'un cobra d'or darda son regard chargé d'une profonde intensité sur le général.

"La mauvaise foi punique ne peut que convaincre le Roi des rois : souhaiterait-il voir s'établir un fourbe à ses frontières ? Mon pacifique grand-père avait contracté une alliance avec Carthage, de bonne foi. Ses espions l'avertirent que le premier soin des Carthaginois avait été de se renseigner sur le siège de Tyr par Alexandre dans notre bibliothèque ! Sournois allié à l'attitude de vipère et de chacal. Depuis lors ce plan se met en place pour protéger l'hellénisme, héritage d'Alexandre et d'Aristote..."

Séleucos se méfiait depuis longtemps de Carthage. Quelle fut sa surprise quand, en simulant un clash diplomatique avec Hadramaout, il apprit que Numides, Gaulois et Carthaginois avaient contacté les Arabes pour tenter de les monter contre leur souverain ! Ce petit tour avait aussi permis de déjouer des contacts secrets entre Parthes et Macédoniens. Séleucos avait bon espoir que la mise à jour de ces relations ressereraient les liens avec Arsace, jouant sur l'honneur du roi illégitime.

A rajouter que les Séleucides avaient trois comptoirs commerciaux puniques sur leur territoire, comptoirs qui auraient immédiatement été confisqués. Un raid aurait sans doute également été organisé sur Tyr, ville offrant à Carthage l'accès à la ZC Méditerranée Orientale. Perdant ainsi l'accès à quatre ZC, Carthage aurait sûrement répondu par le blocus des ports séleucides, ce qui aurait créé une crise commerciale sans précédent, vu la puissance commerciale des bélligérants. Cependant, les économies séleucide et carthaginoise sont radicalement opposées. Si la puissance de Carthage repose sur le commerce, une grande partie des revenus séleucides vient des taxes intérieures. Séleucos avait donc bon espoir que la crise fasse plus de dégâts chez les puniques que chez lui.

Enfin, Hadramaout, un allié sûr, venait d'acquérir des territoires voisins du Royaume Koush, ce qui aurait compliqué son invasion de l'Egypte Lagide.

Un beau conflit, dont l'issue restera à jamais source de nombreuses spéculations...

MJ Zeus a écrit:

-Hadramaout aurait il renié son allégeance à Séleuccos ?

Hadramaout trahi lâchement mais ne se rend pas!

Questions qui, las, ne seront jamais tranchées.... !!

Il est vrai que ces questions se posaient, mais les puniques peuvent y répondre:

-Hadramaout ne pouvait qu'être tenté de s'allier et de viser les terres du Roi des Rois qui se seraient offertes à lui. A tout le moins, les escadres versées en mer rouge auraient tenu à l'écart un adversaire agité.

- Rhodes était la victime prochaine et presque obligée de Délos. Une fois Chypre prise, il devenait nécessaire de détruire cette puissance navale, tout d'abord pour ôter à Alexandros la capacité de former une armée navale significative et,par la suite, afin de fournir à Délos des iles riches. Il est vrai que le Poliorcète lui-même eut fort à faire avec le siège de Rhodes et qu'il dû y renoncer mais l'étude ce siège avait donné aux puniques quelques idées.

- Nombreux seraient ceux qui auraient pu aider pharaon, mais sans alliés, il ne pouvait pas tenir. Il aurait du tenir sur les troupes perses pour cela mais en aurait-il eu le temps ?

Quant à Luern, n'aurait-il pas trouvé un intérêt particulier à frapper Rome si celle-ci s'était avisée de frapper nos alliés celte d'Italie ? Hamilcar le pense.

les Dieux eussent aimés voir ces grandes manoeuvres de près...

Car, nombre de questions restaient suspendues dans l'air du temps...Pareil à un vol d'aigles...ou de vautours...

-Hadramaout aurait il renié son allégeance à Séleuccos ?
-Arsace, fort bien traité par le Roi des Rois aurait il appuyé son antique allié punique ? Ses armées ne se seraient elles pas jointes aux phalanges Séleucides ?
-Le jeune Pharaon aurait il galvanisé ses armées et ses sujet Grecs et Egyptiens ?
-Qu'auraient fait les fourbes Rhodiens ?
-Quels plans machiavéliques, le jeune Alexandros, digne fils de Cratère, avait il encore en réserve ? N'en aurait il pas profité, flanqué de son allié spartiate pour refaire alliance avec le Roi des Rois, sur les cadvres de Pergame et d'Ephèse ?
-Et qu'aurait fait le Basileus du Pont ? Serait il resté en ses terres à observer les loups s'entre déchirer où aurait il aidé le roi des rois ?
-Rome n'en aurait elle pas profité pour secouer le joug punique ?
-Quant à Luern, s'il aurait, sans nul doute, respecter la parole de son père, comment aurait il interpréter ce serment ? Les paroles des Druides sont souvent comme le fétu de paille poussé par les vents...

Vraiment, il eut plut aux Dieux d'envisager ce nouveau conflit !

Rien n'aurait pu toucher le coeur de Chremonides plus que les mots du seigneur Hamilcar.
Coeur qui ne bat plus qu'en attendant le passeur...Athénes était le coeur de Chremonides.
Merci mon Ami.

Les Puniques ne font aucune différence entre Délos et Athènes car Chremonides est Athènes et les puniques auraient récupéré l'Acropole, Hamilcar l' reçu en confidence de Ba'al lui-même !

Le seigneur Hamilcar cite Athénes parmi ses alliés;il veut sans doute parler de Delos?
Athénes ne possédait à mon départ de ses murs que 2 escadres restées fidéles aux chiens de l'Ecclésia.
Maudits soient les sénateurs corrompus par l'argent du macédonien et la soif du pouvoir,pouvoir exercé sous contrôle de la Macédoine,le beau pouvoir que voilà....

Le suspens est intense... Le Roi des rois levera-t-il son armée pour protéger son allié des premières heures et permettre aux alliés de Carthage de s'établir à ses portes ? !

Hamilcar n'avait eu qu'à se féliciter de l'accord passé avec la Perse. Certes, Hannon avait agit contre elle dès 270, en approchant les parthes et en favorisant leur révolte. Il avait financé Arsace, grand capitaine, qui avait soulevé les montagnes et considérablement gêné le roi des rois. Mais la situation avait changé et Cratère, par ses manœuvres, voulant monter Carthage contre Babylone, avait en définitive rapproché les deux nations, parmi les plus puissantes au monde.

Hamilcar savait pourtant que cet accord ne durerait pas. En effet, la campagne éclair contre l'Egypte, qu'il projetait, ne satisferait pas Seleuccos. Bien que ce dernier aitsavoué à plusieurs reprises sa haine du Lagide, il n'avait pourtant pas hésité à passer pacte avec Memphis, après avoir poussé le Koush à la guerre contre l'Egypte. Hamilcar connaissait les menées et les visées du grand roi dans l'Inde et la mer Rouge. Il s'en inquiétait mais ne disait rien. En effet, une fois l'Egypte prise, le roi du Koush ceint de la double couronne et devenu enfin Pharaon, Carthage serait en contact direct avec la Syrie par la Phénicie et la Palestine, devenues provinces puniques, de même que la Cyrénaïque.

Le Roi des Rois serait très mécontent d'avoir été tenu en dehors de cette guerre et Hamilcar anticipait les tensions. De la Phénicie, de la Palestine, Hamilcar savait qu'il faudrait renforcer les troupes et avait déjà ouvert des crédits pour renforcer les forteresses de ces provinces. Il avait également fait lever des fonds, pris sur l'Egypte, afin de créer une flotte dans la mer Rouge, pour contrer les flottes lagides qui auraient pu fuir et tenir cette mer.

Hamilcar ne voulait pas la guerre avec le perse mais la préparait activement. Arsace allait bientôt recevoir, par l'intermédiaire d'Olchios, l'agent punique en Parthie, près de 250000 shekels afin de lever des armées. D'autre part, Olchios avait formé ses parthes à la grecque et leur niveau militaire avait bien évolué depuis 20 ans. Arsace lèverait alors les armées qui obligeraient Seleuccos à diviser ses forces.

Bien qu'Hamilcar n'ait pas encore fait d'avance claire, il espérait le soutien de Pergame, pressée, selon lui, de se venger de l'invasion perse. Ainsi entoiré, le perse serait tenu de lâcher. Enfin, le Koush, aidé d'une armée punique, envahirait l'Hadramaout, avec force cavaliers légers, numides et maurétaniens, afin d'affaiblir son flanc sud.

Quant au flanc nord, n'écartant pas un rapprochement entre la Perse et la Macédoine, Hamilcar disposait les escadres puniques dans l'Hellespont et le Pont, en ayant Tera en port de soutien. Hamilcar savait qu'Alexandros construisait des flottes nombreuses mais n'en était pas inquiet. Il savait qu'avec l'aide des alliés, Athènes, Syracuse, Massalia, Rosas et Sagonte, il pouvait aligner 26 escadres. Qui pourrait bien s'y opposer ?

Voici ce que se disait Hamilcar, en devançant les possibles récriminations du Roi des Rois, en les souhaitant presque.

Hamilcar avait inspecté les armées. Installées sur les arrières de la ville, jusqu'au golfe d'Utique, des camps nombreux étaient établis et créait, chaque nuit, une langue de feux immense. Elles répondaient aux vastes desseins que le suffète avait en tête. De grands efforts avaient été produits pour mettre à niveau les forces puniques. Il faudrait bientôt affronter les grecs et ce devoir sacré devait être garanti sans faille et sans échec.

Un poste de secrétaire militaire (Grammateus Politikoi) avait été créé, sur le modèle du secrétaire royal macédonien. Adherbaal fut admis à ce poste car n'ignorant rien des tactiques navales et terrestres, il était à même de prendre les bonnes décisions.

Le secrétaire, aidé dans sa tâche, par des adjoints: un pour la cavalerie, un pour l'infanterie, un pour la marine, un pour les alliés et un pour les levées mercenaires, avait pour charge de:

- tenir les registres;
- gérer les stocks (chevaux, agrès, armes, équipements, ....);
- assurer le fonctionnement des dépôts;
- assurer les flux de ravitaillement;
- assurer la gestion des recrues;

Dans le même temps, les 3 armées, remontées à 150 PM avaient été renforcées en infanterie lourde et en phalange. Elles comportaient au début de 230 plus de 60 PM de phalange et 120 PM de troupes d'infanterie lourde. Une 4ème armée, composée des alliés celtes italiens, venait compléter ce dispositif punique.

Enfin, les Ibères, gaulois et maurétaniens complétaient les troupesen offrant plus de 200 PM de fantassins lourds et de cavaliers de première force.

Hamilcar savait également pouvoir compter sur le roi Juba de Numidie car leurs intérêts allaient dans le même sens.


Hamilcar avait rassemblé ses généraux, ses alliés et leurs commandants en chef. Il allait maintenant leur expliquer comment il allait tester ses armées et leurs nouvelles capacités.

Le rôle caché que certains avaient joué dans les guerres précédentes ne lui était pas caché. En effet, Hamilcar avait installé un réseau d'espionnage de première importance. Quelques mois avant cette réunion, il avait fait appeler Hannon. Il lui annonça: "Je créée un poste de secrétaire des dépêches. Je compte t'en donner la responsabilité. La devise de ce service sera: « Une armée sans agents secrets est un homme sans yeux ni oreilles »".

Tu auras des adjoints, s: un pour chaque zone: Afrique (Carthage), Hispanie (Malakka), Gaule et Bretagne (Vénétie), Balkans (Ravenna), Grèce (Thera), Orient (Ce sera Olchios qui réside en Parthie). Ton budget est de 500000 shekels.

Les résultats n'avaient pas tardé à affluer. Il avait eu vent des manigances de Pharaon, de la menace qu'il faisait peser sur le fidèle allié du Koush, seul héritier digne de la double couronne, selon les puniques. Il n'avait pas oublié non plus que d'aucuns avaient tenté de profiter de l'éloignement des armées puniques pour envahir le territoire de Carthage. Il savait que Rome avait reçu des subsides en masse d'Alexandrie, durant la guerre de Grèce, qu'Alexandros de Macédoine avait également bénéficié des largesses du lagide.

Il savait enfin que la Mère Phénicie ne serait de nouveau libre que débarrassée de ce mal grec. Hamilcar avait décidé du plan à suivre. Chypre serait la première cible. Les armées puniques, aidée des fantassins de Chremonides, débarqueraient à Salamine de Chypre et prendraient l'île.
Dans le même temps, Juba, avec ses troupes, longerait la côte punique, jusqu'à Cyrène et prendrait la cité et la région. Hamilcar renforcerait ses troupes avec deux armées puniques débarquées à l'est de la ville. Le roi du Koush, vraisemblablement aidé des sembrites, menaceraient les frontières sud de l'Egypte.

Hamilcar pouvait avoir près de 1000 PM de troupes disponibles. Il n'avait encore rien dit à son ami Keltoi, mais leur nouvelle amitié pouvait également être animée pour cette campagne se disait Hamilcar. Luern y trouverait des débouchés à son commerce et à son goût du combat. Hamilcar pensait à lui céder Corcyre. Cette île ne lui était plus nécessaire car les nouvelles installations de Tera, cédée par Chremonides, bien plus vastes, offrait un point d'appui formidable en Egée, soutenu par Malte, et Chypre, cédée à Délos.

Hamilcar venait donc de déclarer une guerre totale à l'Egypte. Bientôt, les lagides ne souilleraient plus cette terre sacrée et la mère Patrie serait libérée.

Où il est dit la fidélité réciproque jamais démentie entre la puissante Carthage et la ligue de Delos mais également entre Hamilcar;Hannibal,génial navarque en chef de Carthage et Chremonides.
Des histoires de Nations,mais d'hommes aussi.
Histoire où l'on verra que jamais Delos et avant la ligue Hellénique;et leurs alliés;n'ont nuit à la liberté de leurs voisins..et l'on connait le prix payé par l'oligarque de la ligue de Delos à sa fidélité pour ses principes élémentaires vie;liberté;démocratie,fidélité et honneur.