-231 Carthage et l'Ibérie

HJ : Merci au Suffète Barca pour ce RP et son travail d'archivage...

Les archives de Carthage avaient parlé. Hannon Gisco avait fait recherché dans ces dernières, les premières traces de contacts entre les puniques et l'Hispanie. Un vaste de travail de copistes avait débuté dans les allées du Connubium.

C'est en 501 que Cadix se joignit à Carthage, alors que la Phénicie s'abandonnait dans l'Empire perse de Cyrus le grand. Tous les comptoirs en Hispanie passèrent alors à Carthage, afin de protéger la culture punique. Déjà Malakka était passée, 50 avant, sous la domination de la cité d'Elissa car la puissance déclinante de la Mère-Patrie ne parvenait plus à contenter le commerce. Des liens plus ou moins lâche perdurèrent avec les anciens comptoirs phéniciens, à Olisispo, à Tarsis et jusque dans l'Océan.

En 280, Hannon le vieux décida de s'attacher les peuples de l'Hispanie, jusqu'alors maintenus sages aux frontières des possessions puniques. C'est ainsi que turdétains, Bastetani et Contestani firent leur entrée dans l'alliance carthaginoise. Plus au nord, des liens d'amitié forts et indélébiles furent scellés avec le Grand Roi Bardiccos des IIergètes, le plus grand et le plus fort des peuples de l'Hispanie. Respecté à Carthage comme le vieux sage de l'Hispanie, le fier Bardiccos jouit à Byrsa d'une aura toute de gloire et l'amitié des Ilergètes y est fêtée depuis que les puniques ont vu les redoutables fantassins Ilergètes combattre en Grèce et en Italie dans les rangs carthaginois.

Depuis plus de 250 ans donc, les peuples de l'Hispanie ont gouté à l'alliance des puniques et s'en sont bien porté. Leurs richesses se sont accrues et leur force a grandie. Leurs voisins ne se prennent plus à les attaquer sans ressentir la colère de Carthage et le commerce permet d'apaiser ces régions en permettant aux peuples de se parler et d'échanger. Si durant quelques années, les Orestani ont ravagé les terres turdétaines, ils en furent punis et depuis, profitant des denrées puniques, ils apprennent le sens de la paix punique et ne s'en trouvent pas mal. Les Olcades y trouvent des débouchés pour leur artisanat et les Celtici, comme les Lusitaniens ou les Gallauci n'ont qu'à ses louer de ces alliances commerciales.

Hannon avait de bonnes raisons de commander ce travail car depuis peu, les ambassades Contestanti et Bastetani bruissaient de rumeurs. Les ministres de ces nations amies étaient venus jusqu'à Carthage afin de porter la parole de leurs rois. Se sentant proches de Carthage, ils avaient décidé d'en partager le destin et se présentaient aux suffètes en demandant leur intégration à Carthage. Cette demande a reçu un accueil chaleureux et le Sénat a ratifié l'intégration de ces deux peuples à l'aire punique.

Le traité reprendrait l'historique de la présence punique en Hispanie, mettant en avant les liens qui unissent depuis des siècles les peuples avec Carthage et justifiant ainsi cette demande, en faciliterait l'annonce au Monde.

10 jours de fête furent ordonnés par le Suffète Hamilcar. L'Hispanie s'engageait dans le destin de Carthage dans les fastes et une naumachie fut jouée dans le Cothon de Carthage afin d'honorer les deux peuples, membres de la ligue de Magon. Un épisode de la bataille de Skyros fut joué afin de souligner la vaillance des équipages Contestani et Bastetani, engagés dans la bataille sous le commandement de l'amiral Magon du Cap Blanc. Débouchant sur les arrières rhodiennes, les rameurs hispaniques, pratiquant le Diekplous pour la première fois de leur jeune carrière maritime, ils éperonnèrent 4 Trihémiolia rhodiennes, les coulant bas, sans que l'abordage fut nécessaire.

Ainsi fut célébrée l'entrée de l'Hispanie dans l'aire carthaginoise.