Antiquae Bellum 2
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Antiquae Bellum 2

Jeu de Stratégie, Diplomatie, Commerce et Civilisation au travers d'une uchronie prenant place dans l'Antiquité (-280 AV JC)
 
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 -243 - De l'honneur à la peur...

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2 participants
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Ligue de Délos

Ligue de Délos


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MessageSujet: Re: -243 - De l'honneur à la peur...   -243 - De l'honneur à la peur... Icon_minitimeMar 9 Fév - 10:16

Regardant s'éloigner le port du Pirée,Athénes et ses remparts Chremonides qui se réveillait;Eurymedon l'ayant assommé pour l'embarquer de force;se mit à hurler face au vent:
"Maudit sois Acrotatos de Sparte,toi qui t'es vendu au chacal macédonien,quelle était l'urgence ?
Tu n'as pas attendu d'être sorti d'Athénes que déjà tes hoplites effectuent les basses besognes de ton maître;les félons de l'Ecclésia n'ayant pas eut le courage de m'arrêter en public.
Assemblée de voleurs soudoyés par l'or du desporte de Macédoine;honte sur eux,honte sur l'assemblée;les citoyens jugeront.combien as-tu touché ?
Le royaume,tu l'avais déjà;combien a payé ton maître,quelles promesses qui ne seront jamais tenues t'a t-il faîtes ?
Il faudra choisir bientôt;"ami";l'envahisseur de Sparte ne sera pas macédonien,mais je ne serai pas loin,sois en certain,nous nous reverrons....
Le roi Aréus doit rougir de honte et de chagrin du fond des Enfers,il doit regretter l'honneur et la vaillance perdus des fiers fils de Sparte;celle de SON temps.
Où sont partis les spartiates de Daulis ? Que sont-ils devenus....?
Sparte est dirigée par un troupeau de vieillards bêlants;achetés peut-être eux aussi,la méthodes des fourbes macédoniens.
Malheur sur la cité lacédémonienne.La peste soit sur ses dirigeants."
Puis Chremonides se tu,accablé par tant de forfaiture,respecter la démocratie qu'il avait défendu au long de sa vie,il l'avait toujours fait.
Mais était-ce la démocratie quand les sénateurs sont aveuglés par l'or ?
Eurymedon avait sans doute bien fait,le temps de mourir l'épée à la main n'était pas encore venu;Hades attendrait encore sa venue.
Mais devait-il défendre une nation où il était devenu un banni,un paria....;malgré elle..?
Une nation ou la démocratie s'était exprimée,;même par la voix de"commerçants"?

Il n'était pas un despote,ni un roi,il n'aimait pas les méthodes du macédonien,mais l'on apprend de ses ennemis.......
Puis secouant la tête comme pour chasser ses tristes réflexions,il cria au vent une derniére fois avant de tourner le dos à Athénes,Athénes qui résistait toujours,mais qui avait été vendue,comme Thébes,pour de l'or.
"Nous nous reverrons alexandros de Macédoine,sois-en certain,tes armées ne te protégeront pas de ma colére,je t'avais prévenu de ne pas pousser les peuples au désespoir,ils n'ont alors plus rien à perdre"
Mais comme à son habitude le souverain absolu ne l'entendrait pas,il s'érigerait en sauveur d'un peuple qui ne lui avait rien demandé,qui n'avait rien sollicité,ne pensant qu'à sa gloire,qu'à rendre fier son défunt pére,tout aussi fourbe et voleur que lui,des chiens ne font pas des chats dit-on,les chacals n'échappent pas à cette régle.
"A Delos" cria t-il à Eurymedon à qui il n'en voulait pas de l'avoir frappé;le repos des Enfers l'avait tenté un instant,un court instant...et puis le sens du devoir avait repris le dessus.
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MJ Zeus
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MJ Zeus


Messages : 8074
Date d'inscription : 05/05/2009

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MessageSujet: -243 - De l'honneur à la peur...   -243 - De l'honneur à la peur... Icon_minitimeMar 9 Fév - 0:43

HJ : Merci au roi Acrotatos pour cet étonnant (et courageux !) RP...


Athènes, Port du Pirée, fin de l'hiver -243 :

Acrotatos, le glorieux roi de Sparte n'était plus que l'ombre de lui même. Un désarroi total se lisait clairement sur son visage.
Le stratègos Xenophon qui venait de rejoindre son roi se présenta devant lui afin de faire rapport des derniers mouvements macédoniens.

-"Seigneur Roi. Les débats de ce jour au sein de l'Ecclésia athénienne ont étés houleux et très virulents...."

Mais à peine avait-il commencé qu'il interrompit son rapport et s'adressa à son roi voyant que celui-ci n'était guère attentif à ses mots, le regard perdu vers l'horizon.

-"Mon Roi, allez vous bien ?"
-"Je ne comprend pas mon ami",
lui rétorqua Acrotatos, "comment avons donc nous fait pour en arriver là ? Quels Dieux avons nous fachés pour qu'ils punissent Sparte de la sorte ?"!

Xenophon n'était pas un jeune novice des arts de la guerre et n'en était pas à son premier siège. Cependant le comportement de son Roi le laissa de marbre et il ne sut quoi dire.
Après tout que pouvait-il dire face à de telles paroles ? Il est vrai que lui même songeait de temps à autres à toutes les défaites que la glorieuse Sparte avait subis depuis ces dernières années, jamais les Macédoniens ne furent mis en déroute alors même que Sparte avait payer cher cette guerre, aussi bien en terres, hommes et or.
Certes il n'était "que" général mais il n'y avait pas besoin d'etre Roi pour s'apercevoir que la Ligue du Péloponnèse était bien loin de l'époque prestigieuse où elle rayonnait sans partage sur la Grèce et donc le monde.

Le Roi reprit son discours:
-"Et que dirais mon père ? Lui qui aux cotés d'Hadès doit me maudire pour ce que nous avons fait de son long travail !"
-"Mais mon Roi,"
dit Xénophon, "vous n'avez pas à rougir de vos actions, vous vous êtes battus pour l'honneur, vous vous êtes battus pour la gloire, vous vous êtes battu pour Sparte ! Votre père depuis les enfers doit maudire les macédoniens dont il s'est toujours méfiés".

Le Roi ne repondit pas. Il tourna le dos à Xénophon qui ne dit mot.
Voyant que son roi avait besoin de méditer, le Stratégos se retira, disant à son roi qu'il reviendrait lui faire son rapport sous peu.

Cependant dans l'esprit du roi de Sparte le doute était voisin de la peur. La peur de la destruction, la peur de voir la Ligue du Péloponnèse réduite à néant, la peur de l'anéantissement de Sparte.
Toutefois les Spartiates n'étaient-ils pas près à un tel sacrifice pour l'honneur et la liberté ?
Certainement car telle était la loi de Sparte !
Mais Acrotatos voyait déjà dans son esprit Sparte en feu, la cité de Lacédémone en ruine, les temples réduits en poussière, le peu de statues que la cité comptait ainsi que les quelques marques d'or, d'argent et de marbre pillés par les envahisseurs, les jeunes enfants ainsi que les femmes en ages d'avoir des enfants enlevés pour être réduits en esclavage, les hommes ainsi que les vieillards exécutés.
Il voyait déjà les rues remplies de soldats qui auraient tentés de stopper veinement la marche des ennemis, de jeunes filles courrir nues en larmes, souillées par l'envahisseur, les rues emplies des corps de ceux qui auraient resistés un temps soit peu à l'action du barbare macédonien venu du Nord, le sang coulant au rythme des rires et des jubilations de l'armée macédonienne.

Soudain il comprit ce que du ressentir le glorieux Léonidas lorsque celui-ci défia le titan perse et les mille nations de son empire. Mais il n'étais pas Léonidas, il était un jeune roi qui n'avait que bien peu connu la guerre et bien vite, le courage et la témérité dont il avait fait preuve jusqu'à présent laissaient la place à la peur et à la honte.

Du haut des Longs Murs il observait l'horizon, les armées macédoniennes s'étendaient à perte de vue. Les forces que les macédoniens avaient réussi à rassembler étaient impréssionantes.
Au loin le roi de Sparte pouvait voir des tentes à pertes de vue, des milliers et des milliers de macédoniens prêts à fondre sur la jadis prospère Athènes.
Depuis les hautes murailles du Pirée on pouvait entendre les rires et cris macédoniens surs de leur victoire. Alors que dans le camp macédonien on percevait l'euphorie de la victoire, à Athènes tous songeaient à la défaite.

Les Dieux avaient-ils abandonnés les Ligues de la Grèce au profit de la Macédoine ? Car après tant de revers que pouvait-on penser d'autre ? Acrotatos n'arrivait pas à oublier la défaite majeure subie à l'été sur la Céphise.
Pourquoi les Dieux ont-ils donnés la victoire aux Macédoniens, eux envahisseurs de la Grèce, eux qui pillèrent Mégare et tuèrent sans scrupules des centaines et des centaines de bon Grecs.
Pour le Roi il était clair que les Dieux avaient abandonnés Sparte et Athènes, tel était ses songes. Une question revenait sans arret dans son esprit "que puis-je à présent ?".

Il ne trouva d'autres solution que de tenter de trouver un accord avec le Macédonien, il n'avait d'autres choix si il voulait sauver ce qui restait de sa cité et de sa Ligue.
Il fit revenir Xénophon. Celui-ci arriva plein d'entrain se disant que son roi avait retrouver ses esprits. Il se présenta fierement devant lui et le salua avec distinction.

"-Mon roi vous vouliez me voir "? Dit-il avec un sourrir en coin, persuadé que Acrotatos avait repris force et vigeur et qu'il saurait ordonner un plan digne de Sparte.

Acrotatos n'eut pas le courage de regarder son fidèle général dans les yeux, il resta la tête baissée :
-"Mon ami, envoit des messagers à la tente du macédonien nous devons pour Sparte négocier la paix".

Quelle ne fut pas la surprise de Xénophon à ces mots.
Ces vrai que de nombreuses défaites s'étaient enchaînées jusqu'à présent mais à ses yeux la guerre n'était pas finie. Il tenta d'interpeller son roi, mais Acrotatos resta de marbre et Xénophon dut obéi.
Acrotatos était le roi. Xénophon se retourna et alors Acrotatos l'apostropha:

-"Mon ami, que pouvons nous faire d'autres si nous ne voulons pas voir notre belle cité détruite ? Nos armées sont décimées, nos alliés nous ont abandonnées, la Ligue est au bord de l'éclatement du fait de nos nombreuses défaites, nous devons trouver un compromis des plus honorable pour Sparte, pour sa survie".

Xénophon s'arreta et se retourna:
-"Mon Roi, ce n'est pas à moi de vous dire ce que vous devez faire. Cependant sachez une chose, je vous obéirais quelque soient vos ordree, je ne suis pas ici pour juger vos décisions. Mais mon roi prenez garde. Votre père se méfiait grandement de la Macédoine vous devriez faire de même. Peut etre faire la paix, loin d'etre la plus honorable est la décision la plus sage et rationelle. Je mandes dès à présent des emissaires..."


Quelques jours plus tard, sur ces mêmes murs, le même Xenophon vint de nouveau trouver son roi. Celui ci plus défait que jamais l'écouta d'un air las.
Il l'écouta parler de la signature de la paix entre la Ligue du Péloponnèse et Alexandros de Macédoine qui serait signer demain, le traité étant prêt.
Il l'écouta, fatigué, parler de la décision de l'Oligarque d'Athènes, Chremonides. Les spartiates, maintenant en paix avec Alexandros de Macédoine et devenus ses alliés n'étaient plus les bienvenus dans la cité de l'Attique.
D'ici quelques journées, avant le printemps, les fiers hoplites Lacédémoniens, roi en tête, devraient avoir quitté la cité.
Mais Acrotatos n'écoutait déja plus... Le rouge de la honte montait à son front et comrimait son cerveau dans l'étau de ses tempes.
Le pire était peut être à venir...
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